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Les principes du Jeet kune do : l'art de Bruce Lee
Le Jeet Kune Do qui signifie littéralement « Voie du poing qui intercepte » est un art martial créé par Bruce Lee. Cette forme de combat a été inspirée par plusieurs arts martiaux dont le wing chun, la boxe, la lutte, le judo et même l’escrime.
Mais plus qu’un simple art martial, le jeet kune do est une philosophie, une manière de vivre qui repose sur la simplicité et le non-agir.
La naissance du Jeet Kune Do
Bruce Lee, avant son arrivé aux États-Unis en 1959, était un adepte du « Wing Chun gung fu » qu’il tenait de son instructeur le maitre Yip Man. Toutefois, il s’est vite aperçu des limites de ce style de combat, qui d’après lui, privilégiait les combats rapprochés au détriment des combats à distance. Si le wing chun est adapté pour les villes surpeuplées comme Hong-Kong, il ne l’est pas pour les endroits qui offrent de grands espaces comme les États-Unis. C’est dans le but de perfectionner sa technique que Bruce Lee a décidé de créer son propre système de combat.
Pour ce nouveau système, il s’est inspiré des techniques les plus raffinés et les plus efficaces des autres styles de combat. Voyant l’efficacité de sa nouvelle technique, Bruce se détacha peu à peu du wing chun. Avec quelques amis, dont Taki Kimura et James Lee, il fait plusieurs démonstrations sur la côte ouest des USA. Mais c’est la rencontre de Bruce avec Dan Inosanto qui a été décisive. Ensemble, ils ont ouvert une école qu’ils ont nommée « Jun Fan Gung Fu Institute » dans le quartier chinois de la ville de Los Angeles. C’est dans cette école qu’est né le Jeet Kune Do, tel qu’on le connait aujourd’hui.
La philosophie du jeet kune do
Le jeet kune do repose sur ces trois principes : « l’efficacité, la spontanéité et la simplicité ». En effet, ce qui est efficace dans une situation de combat réel c’est que la technique doit être directe, percutante et le plus rapide possible. Pour parvenir à cela, le pratiquant doit pratiquer le « wu wei » qui signifie littéralement « le non-agir ». Toutefois, non-agir ne signifie pas rester inerte. Au contraire, il est l’essence même de l’action. Le wu wei est la doctrine de l’immédiateté. Celui qui l’applique n’agit pas par lui-même, ni pour lui-même. Le résultat de cette attitude c’est une action naturelle et franche qui dépasse la portée des actions ordinaires qui sont ralenties par les diverses évaluations de l’esprit.
La notion du vide est également très importante dans la pratique du jeet kune do. D’ailleurs, pour l’illustrer, Bruce Lee se servait souvent de l’exemple du verre vide qui peut accueillir un liquide, tandis que le plein ne pourra pas. Dans la technique de combat, l’exemple du « fouet » est ce qui représente le mieux le jeet kune do. Le pratiquant doit être comme un fouet qui est décontracté, souple et fluide avant l’impact, extrêmement dur au moment de l’impact et qui redevient souple, décontracté après celui-ci.
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